Santé ou maladie: un choix cornélien!

Publié le par janic

 

La santé c’est comme le monstre du Loch Ness ou les fantômes, tout le monde en parle mais quasiment personne ne les a rencontrés. Par contre la maladie, il est peu de personnes qui n’en ai jamais été la « victime »[1]. Ces deux mots se côtoient fréquemment et parfois se confondent. Ainsi désigne-t-on le ministère qui ne s’occupe que des maladies et des malades par le terme ministère de la santé. De fait, il devrait donc s’appeler le ministère de la maladie, mais psychologiquement cela ferait mauvais effet. Tout comme le ministère de la guerre est devenu ministère des armées et pourquoi pas le ministère de la paix ? Cela aurait un effet encore plus rassurant. Cet aparté fait revenons à la santé.

La sécurité sociale est, dit-on, en déficit à cause des dépenses de santé ! Or la santé ne nécessite aucune dépense, c’est la maladie qui en occasionne.

Certes, il faut bien s’occuper des malades ; mais combien de malades se préoccupent de ne pas le devenir ? Assez peu ! En effet, au nom de la liberté de choix, au nom de la culture, au nom des habitudes ; peu de malades souhaitent entamer des réformes dans leur mode de vie, lorsque c’est ce mode de « vie » qui entraine une dégradation de cette dite santé. Exemples : le tabac, l’alcool[2], les drogues illégales ou non, les graisses saturées, le sucre industriel et moultes autres facteurs destructeurs de la santé. En clair de nombreuses personnes « préfèrent » donc être malades et comptent sur des moyens extérieurs pour rétablir un semblant de bon fonctionnement (quand cela reste encore possible) d’où l’utilisation massive de médicaments dont la prescription entraine un refoulement intérieur des troubles occasionnés lesquels réapparaitront, ultérieurement, sous une autre forme quelques fois plus aggravée qu’à son départ.

Qui, parmi nous, n’en a fait la douloureuse expérience ?

Or la santé, la vraie, ne peut venir de l’extérieur. Elle ne se construit pas, elle se préserve. Elle est un bien que nous gérons plus ou moins bien selon notre hérédité, nos habitudes, nos choix. Pour faire comprendre cet aspect, j’utilise la comparaison suivante. Notre potentiel de santé est comme un tonneau opaque plus ou moins rempli d’un liquide, nous ne savons pas si il est rempli ou si il est presque vide. Notre mode de vie, c’est comme soutirer du liquide. Il est évident que plus le trou sera gros, plus le liquide s’échappera avec abondance et donc plus le temps où ce liquide sera disponible sera raccourci. Ce liquide (donc notre potentiel de vie) doit durer du jour de notre naissance à celui de notre mort (sauf accident mortel). Or, très souvent, on tire avec abondance le temps de la jeunesse et l’on doit économiser pour ses vieux jours (quand il en reste !).

La réflexion que cela engendre bien souvent, c’est : « Bah ! On verra à ce moment là ! ». Mais lorsque ce moment arrive combien se disent : « je l’ai voulu ainsi ! » Personne, puisque tout le monde veut « le beurre et l’argent du beurre » comme le dit l’expression populaire, mais malheureusement la vie ne fonctionne pas comme cela.

Vous voulez avoir la santé, si vous ne l’avez plus ? Alors remettez-vous en question !

Vous vous estimez en bonne santé ? C’est facile de le savoir. Quand avez-vous eu besoin d’un traitement médical ? Il y a quelques jours, quelques mois, quelques années, quelques dizaines d’années ? Si cela se chiffre en années, vos probabilités de bonne santé sont importantes ; si c’est en mois ou en journées, le pronostique est moins rassurant et il est temps de vous mettre au boulot !



[1] Je mets ce mot entre guillemets car, culturellement, cela nous rassure de nous considérer comme des victimes plutôt que comme des responsables de notre état : c’est la faute du microbe, du virus, des courants d’air, du chaud, du froid, etc… mais de nous jamais, oh, grand jamais !

[2] L’alcool !!! Fondement de notre société, sans celui-ci pas de fêtes, pas de convivialité, dit-on ! Malgré les dégâts immenses que ce produit occasionne dans notre système de vie, il n’est guère de personnes pour le condamner définitivement. Chacun se retranche derrière « une quantité raisonnable » sans que ce raisonnable puisse être quantifié. Même la pub : « un ça va ; trois bonjour les dégâts » est totalement arbitraire puisque déjà à un c’est bonjour les dégâts sur le plan médical.

Publié dans Santé

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K
<br /> Article intéressant Janic ! J'aime beaucoup.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> En voilà un blog qu'il est bon... Mais attention, il n'y a pas d'@robase dans l'adresse d'un blog. Mieux vaut citer l'adresse en la copiant-collant, comme ceci :<br /> http://bibleetsante.over-blog.com/<br /> <br /> Bon courage et bons papiers (virtuels)<br /> <br /> <br />
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