le bio coute-t-il cher?

Publié le par janic

LE BIO, CA COUTE CHER !

 

J’ai pendant de nombreuses années comparé mon budget dépenses alimentaires global (c'est-à-dire incluant TOUT ce qui se mange, TOUT CE QUI PASSE PAR LA BOUCHE : nourriture, boisson, friandises, mais aussi médicaments) à celui de mes collègues de travail et pour une famille équivalente soit 2 adultes et 2 enfants, j’ai toujours eu celui-ci inférieur au leur, (sauf une seule fois) et pourtant, il y a 30 ans, les prix des produit BIO étaient bien plus élevés qu’aujourd’hui.

Pourquoi pareil résultat ? Parce que ce qui compte ce n’est pas le coût des produits mais combien l’on dépense. Une voiture neuve sans réparations coûte moins cher qu’une voiture d’occasion toujours en panne car, indépendamment du coût des remises en état, il faut rajouter tous les désagréments que cela procure : Les pertes de temps, l’inquiétude de la prochaine panne ou de l’accident, etc. 

Donc qu’est-ce qui grève le plus le budget alimentaire du français moyen : Les aliments d’origine animale tels les viandes rouges ou blanches, les poissons et coquillages, les fromages. Leur prix élevé se justifie par la durée nécessaire pour l’élevage des animaux (qu’il n’est plus autorisé de pousser aux hormones). Les fruits, légumes et céréales se récoltent dans l’année ; mais les animaux « ne se récoltent » qu’au bout de plusieurs années pendant lesquels l’éleveur doit nourrir sa famille, ce qu’il doit répercuter sur son prix de vente.

Lorsque l’on se nourrit de façon BIO et avec des aliments complets, les besoins alimentaires sont plus vites comblés. Le recours en protéines animales se fait moins sentir (je ne parle pas ici de l’attirance gustative mais du besoin biologique), de ce fait la baisse du budget alimentaire animaux se trouve reporté sur le reste, à savoir les végétaux : Fruits, légumes, légumineuses, céréales.

Les céréales étant un aliment à faible prix et sa consommation représentant une part importante de la nourriture (pâtes, pains, pâtisseries), le report le plus important peut se faire sur les légumes et surtout les fruits, gras ou sucrés, qui restent les aliments les plus onéreux. En clair il y a déplacement des dépenses et non dépenses supplémentaires. Certes il y a bien une période de transition ou les produits BIO côtoient les produits non BIO et grèvent donc les budgets à l’augmentation, mais cette période est brève car l’organisme repère très vite ce qui lui est le plus bénéfique. De plus, et je l’ai déjà souligné, se nourrir BIO et par voie de conséquence, peu ou prou, végétarien vise un autre objectif : A savoir cesser d’être malade, c’est à dire voir disparaître toutes les tracasseries corporelles ou non qui peuvent aller des simples boutons de peau, en passant par les rhumatismes, les allergies, la dépression ou même le cancer comme déjà évoqué. Or ces tracasseries, ou maladies, grèvent largement le budget des personnes qui prennent de l’âge et qui se posent des questions sur leur devenir. Ces dépenses dites de santé (en réalité dépenses de maladie) doivent donc être réimputées dans le budget alimentaire puisque sans ces erreurs diététiques la maladie ne serait pas apparue. Ce ne sont là que des dépenses quantifiables, c’est à dire ce qui sort réellement du porte monnaie, auxquelles il faudrait ajouter le prix inestimable de la douleur. En effet, quelle somme seraient disposés à donner ceux et celles dont les douleurs lancinantes pourrissent la vie quotidienne ? (Rappelez vous de cet ami atteint d’arthrose)

Malheureusement la douleur et la souffrance, qui sont des rappels à l’ordre et à la sagesse, ne semblent pas nous concerner lorsque nous sommes encore jeune et, malheureusement toujours, ce n’est que lorsque le mécanique commence à lâcher que l’on commence à s’inquiéter de la façon dont on a conduit SA propre machine.

Par ailleurs lorsque je dis que les dépenses de maladie devraient être réimputées sur le budget alimentaire, beaucoup ne se rendent pas comptent que si ces dépenses leurs sont remboursées par la S.S. ou les mutuelles, ils ont bel et bien déjà avancé ces sommes par leurs cotisations. Donc une partie plus ou moins importantes de ces cotisations devraient, bel et bien, être incorporées au budget alimentation.[1]

Alors faites les comptes, sans tricher, et vous vous rendrez compte que manger BIO et végétarien coûte GLOBALEMENT moins cher qu’une alimentation frelatée et déséquilibrée.

Donc après la période manger beaucoup, il faut arriver à la période manger bien.

 

Extrait de mon livre: "STOP A LA MALADIE"

 



[1] Depuis 1972, nous n’avons peut être coûté à la .S.S.( et pour une famille de 4 personnes) QUE 10 ou au plus 15.000 f encore ne s’agit-il là que de changement de lunettes, de plombages à refaire (n’ayant plus de caries depuis cette époque) et, je crois, en plus de 30 ans aujourd’hui, 3 ou 4 jours d’arrêt « maladie » pour une douleur intercostale. Auquels il faut rajouter, bien sur, la visite annuelle des enfants chez le médecin pour s’entendre dire que tout va bien.

Publié dans Santé

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