le sang!

Publié le par janic

LE SANG

S’il est des sujets délicats à aborder, celui du sang en est un.

Nous savons tous combien ce liquide est important dans les techniques chirurgicales et qu’il a permis de sauver de nombreuses vies. Certes les accidents avec le sang contaminé par le SIDA ou les hépatites en ont troublés plus d’un. Mais à l’instar des vaccinations ou des médicaments chimiques, il ne suffit pas de penser aux dangers que peuvent représenter certains produits pour les refuser lorsque nous n’avons rien à y substituer. On peut éventuellement admettre qu’une bonne hygiène de vie permette une meilleure résistance aux maladies et donc ne pas nécessiter une prise éventuelle de médicaments chimiques ou une supposée protection vaccinale. Mais si, lors d’un accident ou lors d’une intervention chirurgicale, le sang s’écoule hors du corps, la meilleure hygiène du monde n’y changera rien, peut-on penser.

Ici encore, comme pour le cancer, il faut d’abord comprendre les mécanismes du fonctionnement cardiaque pour en parler. Le cœur est avant tout une pompe ; complexe certes, mais une pompe tout de même. Celle-ci fonctionne en circuit fermé comme le circuit de refroidissement ou le système de graissage de votre automobile. Que se passe-t-il lorsque vous manquez d’huile ou de liquide de refroidissement ? La pompe se désamorce et de ce fait le graissage ne se faisant plus, le moteur grippe et se casse ou bien le refroidissement ne se faisant plus, non plus, le moteur chauffe et se casse aussi. Il en va de même pour le moteur humain ; si le liquide vient à manquer, la pompe se désamorce et le « moteur humain » fait de même.

Donc, logiquement, il faut éviter ce désamorçage. Comment ? Le plus simplement du monde en maintenant un volume de liquide suffisant pour éviter celui-ci et comme ce liquide est du sang, en maintenant une quantité suffisante de celui-ci dans l’organisme. Logique, incontournable, semble-t-il !

Seulement voilà, il est rare, sinon inexistant, que l’on mette de coté son propre sang dans l’éventualité d’un futur accident (cela se pratique quelques fois avant une intervention chirurgicale). Donc si la personne ne dispose pas de son propre sang, il lui faudra faire appel au sang de quelqu’un d’autre. C’est pourquoi les premiers essais de transfusion se firent avec du sang animal avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui : Incompatibilité entre sang animal et sang humains[1].Donc deuxième étape essayer du sang humain. Cela fut accompagné d’une certaine réussite et aussi de certains échecs liés aux groupes sanguins dont certains sont incompatibles entre eux et aussi aux facteurs rhésus. Depuis ces deux handicaps ont été franchis mais il reste certains problèmes liés à la transmission des maladies comme le SIDA ou les hépatites (pour ce qui est des problèmes liés au sang et connus à ce jour).

Nous savons aussi, par expérience, que chaque organisme vivant rejette ou détruit tout produit, organique ou non, qu’il ne reconnaît pas comme sien (par exemple les rejets de greffes). Donc tout sang apporté de l’extérieur subira ce rejet et sera donc considéré comme un agent d’agression. La question s’est donc posée : Peut-on trouver un liquide de remplacement du sang sans avoir les inconvénients de celui-ci (transmissions de maladies ou incompatibilité comme dans les cas de groupes très rares) et cela sans avoir des effets secondaires dommageables ? A cette question il est possible de répondre : Oui !

Le plus simple, le plus répandu et le moins coûteux de ces moyens c’est…l’eau de mer ! En effet le sang a une composition proche de l’eau de mer, mais avec une teneur saline moins élevée, ce qui a fait penser à certains que l’homme venait du milieu marin. Le physiologiste Quinton, par exemple, a mis au point un « sérum physiologique » à partir d’eau de mer diluée (un peu comme le sérum physiologique utilisé pour les bébés) ayant, en dehors de sa non nocivité, l’avantage de favoriser la formation des globules rouges et d’être rapidement éliminé par l’organisme.

Pourquoi, alors, les chirurgiens n’utilisent-ils pas ce genre de produit de substitution ? Pour la même raison que les autres médecins n’utilisent pas l’homéopathie ou les remèdes naturels : Par conformisme et par prudence. Les chirurgiens ne sont pas rompus à ce genre de technique de remplacement, ils ne veulent pas prendre de risques sauf lorsque la demande vient du patient comme les témoins de Jéhovah qui refusent le sang pour des raisons religieuses. Et les résultats ne sont pas moindres qu’avec l’utilisation du sang et sans les risques inhérents à celui-ci. On peut donc espérer que dans un avenir pas trop éloigné les mentalités des thérapeutes comme celles des malades changeront sur ce sujet car ceux qui ont été, et sont encore, contaminés par un sang pollué ne voulaient certainement pas remplacer un borgne par un aveugle et, au lieu de mourir rapidement, devoir mourir d’une lente agonie.

 

extrait de mon livre "STOP A LA MALADIE"



[1] Ce qui n’empêche pas de fabriquer des vaccins avec des produits reconnus comme incompatibles quand il s’agit de transfusions. Ce n’est qu’une inconséquence de plus.

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