Noé, la viande et le sang

Publié le par janic

 

 

 

 

 

NOE, LA VIANDE ET LE SANG.

 

 

De nos jours, les christianismes se répartissent (entre autres distinctions théologiques) en deux catégories :

a) Les fondamentalistes prenant à la lettre les textes, comme l’histoire d’Adam et Eve créés à partir de rien le 6° jour de la création, il y a 6000 ans.

b) Les spiritualistes, fortement marqués par la Théorie de l’évolution, qui voient un enseignement dans les textes génésiaques, mais considèrent que ceux ci ne peuvent être pris littéralement.

La présente réflexion concerne essentiellement les premiers. Pour les seconds une démonstration biologique et scientifique serait nécessaire pour vérifier la véracité de ces textes, mais cela sort de l’objet de cet ouvrage.

Qui n’a entendu cette réflexion, courante parmi les chrétiens lorsqu’il est question de s’abstenir de viande pour des raisons touchant à la foi :

- Nous pouvons manger de la viande puisque DIEU nous en a donné l’ordre depuis le déluge.

Ou encore :

- L’homme a mangé de la viande à cause du manque de nourriture au déluge.

Il convient de vérifier si ces réflexions sont confirmées par un examen attentif des textes concernés. Nous savons, selon les écrits de la Genèse, que le déluge dura 1 an et 10 jours depuis la fermeture de l’arche jusqu’au sortir de celle-ci[1]. Or DIEU avait dit, au préalable, à Noé :

Munis-toi de toutes les provisions comestibles et mets-les en réserve pour toi et pour eux.       (Genèse 6 : 21)

Cela sous entend déjà qu’il fallait que Noé :

a) Connaisse le nombre d’animaux qui rentreraient dans l’arche.

            b) Puisse évaluer la quantité de nourriture nécessaire à chacun.

            c) N’ignore pas la durée de leur séjour dans l’arche.

d) Prévoie (si les animaux aujourd’hui carnassiers l’étaient à cette époque) de la nourriture animale supplémentaire en quantité suffisante :

            - Soit sur pied, c’est-à-dire vivante et en ce cas il est entré dans l’arche plus d’animaux que ne le dit le texte.

 - Soit morte et dans ce cas comment fut conservée la viande, les carnassiers se nourrissant de viande fraîche.

Il y a bien les 7 couples d’animaux purs. dont 6 d’entre eux auraient pu servir de nourriture aux autres. Mais en ce cas pourquoi devaient-ils absolument être purs et eussent-ils été suffisants pour nourrir tout ce petit monde pendant toute une année et aussi après la sortie de l’arche ?

De plus, d’autres questions se posent en ce qui concerne l’après-déluge :

Noé sortit et avec lui les quadrupèdes, les reptiles, tous les oiseaux et tout ce qui se meut sortit.          (Genèse 8 : 19)

Deux possibilités s’offrent à nous :

            a) Ou bien Noé libère toute sa troupe d’un seul coup et alors, quel carnage ! Les carnassiers dévorent les herbivores avant que ceux-ci aient eu le temps de se reproduire, de grandir, de se reproduire à nouveau ; ce qui demande un certain nombre de mois au minimum (quelques années, de façon plus probable). Essayez de calculer combien d’animaux il aurait fallu pour nourrir un seul couple, avec ses petits, de lions, de pumas, de loups, et de tous les carnassiers qui auraient pu se trouver dans l’arche.

Vous avez calculé ? Alors voici la question subsidiaire inévitable :

A votre avis qui ira le plus vite ? Les herbivores à se reproduire sans se trouver mangés, ou les carnivores à dévorer les mangeurs d’herbe et voire même Noé et sa descendance ? Pouvez-vous imaginer cette scène ? En moins de temps qu’il ne m’en a fallu pour écrire ce texte, presque toute la gent herbivore aurait disparu de cette terre.

Dans le cas, fort probable, où auraient également disparu Noé et sa famille, il ne serait resté personne pour écrire leur histoire, que nous sommes pourtant en train d’examiner.

D’où cette deuxième hypothèse :

b) Les animaux aujourd’hui carnassiers ne l’étaient pas au temps du déluge et se nourrissaient de l’herbe des champs.

Et pourquoi pas ? N’est-il pas demandé, aux croyants, de croire, par la foi, que 1656 ans plus tôt, à la naissance du premier couple, il en était ainsi, comme aurait dit Jésus.

Et aux animaux sauvages et à tout oiseau du ciel, à tout ce qui se meut sur terre et possède un principe de vie, j’assigne toute verdure végétale pour nourriture.         (Genèse 1 : 30)

Et puis aussi ne lit-on pas dans Esaïe :

Le loup et l’agneau paîtront ensemble, le lion comme le bœuf MANGERA DE LA PAILLE.       (Esaïe 65 : 25)

Personne n’est obligé d’y croire, bien sûr ; mais pour ceux qui y croient, bizarre ne trouvez-vous pas ce DIEU qui établit un ordre parfait, s’aperçoit qu’il s’est trompé ou a été imprévoyant, change d’avis pour s’apercevoir qu’il s’est encore trompé et que la première solution était et sera malgré tout (mais dans un futur le plus éloigné possible pensent les mangeurs de cadavres) la meilleure ?

Ne retrouve-t-on pas ce DIEU inconstant qui établit le Sabbat, puis change d’avis, le fait abolir à la croix (car tout ça c’était bon pour les juifs !) pour de nouveau le rétablir sur la nouvelle terre ?

Vous accorderiez votre confiance à ce DIEU GIROUETTE ? Ne vivriez-vous pas dans l’angoisse de savoir s’il ne va pas retourner sa veste de nouveau[2] au moment où vous vous y attendrez le moins ? Où est ce DIEU dans lequel…

…il n’y a ni changement, NI OMBRE de variation.       (Jacques 1 : 17)

Mais continuons. Nous avons vu que la deuxième hypothèse cadrait mieux avec le texte. Noé ayant pu stocker une quantité suffisante de nourriture pour le déluge et l’après déluge si ce fut nécessaire. D’où la question suivante :

La terre a-t-elle pu produire une végétation suffisamment rapide et abondante pour nourrir tous ces animaux au sortir de l’arche ?

1) - Malgré l’intervention désastreuse de l’homme dans la nature, nous pouvons malgré tout observer, encore aujourd’hui, avec quelle rapidité la végétation pousse après une pluie. En quelques jours, après un semis, la terre se trouve recouverte d’un tapis verdoyant et donc à plus forte raison du temps de Noé et ce sans même l’aide d’un petit miracle.

2) - La colombe revient avec une feuille d’olivier fraîche, ce qui laisse présumer la présence d’une végétation : Un olivier avec ses feuilles.

Croissance ultra rapide ? Reliquat de végétation ?

Le dernier point qui mérite d’être examiné c’est le fameux ordre donné par l’Eternel à Noé de manger de la viande (si fréquemment évoqué par les défenseurs du bifteck-pommes frites, et dont on se demande les raisons après ce que nous venons de voir) ainsi que l’ordre donné à Adam de ne pas en manger. Comparons donc les textes :

DIEU les bénit en leur disant : - Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la ! Commandez aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, à tous les animaux qui se meuvent sur la terre.         (Genèse 1 : 28)

DIEU bénit Noé et ses fils, en leurs disant : - Croissez et multipliez et remplissez la terre ! Que votre ascendant et votre terreur soient sur tous les animaux de la terre et sur tous les oiseaux du ciel, tous les êtres dont le sol  fourmille et tous les poissons de la mer sont livrés entre vos mains.      (Genèse 9 : 1)

Avant de continuer, comparons déjà ces deux textes. Dans Genèse 1 : 28, Adam, homme parfait, maître de la création reçoit un ordre : COMMANDEZ (ou dominez). Mais dans Genèse 9 : 1, pour Noé et sa descendance, fini le beau rôle du maître plein de noblesse. Les voici ramenés au rang de la brute qui n’inspire que l’effroi et la terreur. Seulement voilà, le verbe utilisé n’est pas un présent comme pour Adam, mais un FUTUR. Aussi n’est-ce pas un ORDRE, comme on le lit si souvent, (mais cela ne justifie-t-il pas tous ceux qui sont attachés aux potées de viande d’Egypte ?) mais une vision prophétique, fréquente dans la Bible, comme cet autre passage du Pentateuque :

Car je sais qu’aujourd’hui, déjà, son penchant le porte à faire... avant même que...    (Deutéronome 31 : 21)

Et puis… voyez-vous DIEU ORDONNER à l’homme d’être un objet de terreur ? Si l’on vous livrait entre les mains de quelqu’un destiné à vous inspirer de la terreur, en auriez-vous de la reconnaissance pour votre créateur commun ? N’est-ce pas, aussi, comme si DIEU avait ORDONNE LE DIVORCE ? Après tout, c’est aussi le futur qui est employé dans ce texte :

Il écrira une lettre de divorce...                           (Deutéronome 24 : 1)

Mais examinons la suite de chacun des deux textes cités plus haut :

Et DIEU ajouta : - Voici, je vous accorde tout herbage portant sa graine, sur toute la surface de la terre, et tout arbre portant des fruits qui deviendront arbres. Ils serviront à votre nourriture. DIEU examina tout ce qu’il avait fait : c’était éminemment bien.                                      (Genèse 1 : 29)

Tout ce qui se meut, tout ce qui vit, servira à votre nourriture ; de même que les végétaux, je vous livre tout. Toutefois vous ne mangerez d’aucune créature que son sang maintient en vie.[3]             (Genèse 9 : 3)

Si la similitude dans le fait de donner est frappante et si, dans les deux cas, un futur est utilisé concernant ce qui sera consommé ultérieurement ; par contre les verbes utilisés sont différents. Pour Adam le verbe être, langage clair et direct, accompagné du sceau de la perfection de la volonté du créateur :

Voici, c’était EMINEMMENT BON                               (Genèse 1 : 29)

Le choix de la nourriture d’Adam n’est pas seulement bon, mais TRES bon. Par contre, pour Noé, le verbe servira a un sens plus neutre et surtout, et c’est très important, il n’est appuyé d’aucune appréciation qualitative (l’éminemment bon) mais est au contraire accompagné d’une clause restrictive - ne pas absorber le sang. Cette recommandation sera renouvelée aux premiers chrétiens convertis, ce que leurs suivants se dépêcheront d’oublier.

Mais cette clause restrictive en rappelle une autre : celle de ne pas manger du fruit de la connaissance, imposée à nos premiers parents Adam et Eve. De plus, l’autorisation ( ?) de manger de la viande est comparée à celle de consommer de l’herbe des champs. Or cette concession date d’après le péché, et a été accompagnée des prédictions quant aux souffrances de l’accouchement, des ronces, des épines et de la sueur du labeur :

Le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs.   (Genèse 3 : 17, 18)

Pourquoi DIEU IMPOSERAIT-IL une désobéissance à un commandement parfait si c’était pour y revenir plus tard ? Et si, comme nous l’avons vu, aucun des animaux de l’arche ne mangea de viande, (ni avant, ni après le déluge[4]) pourquoi Noé aurait-il dû, et lui seul, le faire ? Alors ?

Faites, de nouveau, un parallèle entre le futur utilisé dans Genèse 9 et cet autre texte :

Voici mes ordres... ce peuple se lèvera, se prostituera, il m’abandonnera et il violera mon alliance...                                                                   (Deutéronome 31 : 14 à 16)

Bizarres comme ordres ! DIEU demanderait-il à son peuple de se prostituer et de l’abandonner ? Il est assez clair dans ce dernier texte qu’il ne commande pas de... Il voit dans le futur ce qui va arriver. Pourtant, le texte dit bien :

- Je lui donnais mes ordres. Il viendra aisément à l’esprit de tout étudiant de la Bible de nombreux autres cas de ce genre où DIEU s’adapte à la situation des hommes tels la circoncision, les sacrifices, la polygamie, le divorce, etc. Pour autant, DIEU ne condamne aucune de ces situations, ni même ne les crédibilise car, comme le disait le Christ lui-même :

Au commencement, il n’en était pas ainsi.            (Matthieu 19 : 8)

Voyons maintenant l’épineuse question du sang. Nous venons de le voir, si DIEU, suite au péché, tolère la consommation de viande, il interdit formellement celle du sang :

Vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang.  (Genèse 9 : 4)

Le sang, c’est l’âme, c’est l’Etre.                      (Deutéronome 12 : 23)

Qui ne connaît ces coutumes qui nous paraissent primitives selon lesquelles manger du lion en donne la force, de la gazelle la rapidité ou même, de l’humain la vaillance comme chez les anthropophages. Sont-elles plus ridicules que notre conception de la protéine à haute valeur biologique qui donne de la force ? Finalement ces deux concepts, sous certains angles, ne se rejoignent-ils pas ? Or cette interdiction de la consommation du sang a disparu progressivement des règles religio-alimentaires chrétiennes, contrairement aux pratiques du judaïsme et de l’islam. C’était pourtant une des premières règles du christianisme naissant :

Mais de leur demander, par écrit, (aux nouveaux convertis) de s’abstenir de la souillure des idoles, de la prostitution, de l’étouffée et du sang... car il a semblé bon à l’esprit saint et à nous de ne plus vous imposer aucun fardeau exceptés ceux qui sont indispensables : s’abstenir des (viandes) immolées aux idoles, du sang, des (viandes) étouffées et de la prostitution...              (Actes 15 : 20 et 29)

Supprimer les règles concernant le sang n’aurait pas été moindre que supprimer celles sur la prostitution. Or la réprobation de la prostitution semble être encore en vigueur dans le christianisme ! Mais le sang ?

Le sang, selon les textes de la Bible, était considéré comme porteur de la vie, le reste étant son support. Cet aspect du sang porteur de la vie est réapparu au moment des premiers essais de transfusions de sang. Pas de sang égale pas de vie. Perte de sang plus ajout de sang égale conservation de la vie. Quoiqu’un peu simpliste comme raisonnement, il n’était pas dénué de bon sens. Depuis, le sang a trouvé une place de premier plan. Il n’est pas de technique médicale qui ne fasse, peu ou prou, appel à ce liquide régénérateur ou conservateur de la vie. Ce dernier n’a d’ailleurs pas acquis, sans difficultés, une place d’honneur dans l’esprit de ses utilisateurs comme de ses receveurs :

1° - Par superstition religieuse : La transfusion de sang pouvait être considérée comme une sorte d’anthropophagie religieusement interdite, d’où l’utilisation de sang animal à ses débuts.

2° - Par réaction scientifique : Il ne faut pas oublier que de nombreux tâtonnements comme l’utilisation de sang animal, la méconnaissance des groupes et facteurs rhésus, la transmission de maladies par le sang, tel l’hépatite et plus récemment le S.I.D.A., lui a valu un fort rejet de nombreux scientifiques face aux hécatombes obtenues.

Que dire même des paroles du Christ sur cet aspect :

Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est réellement une nourriture et mon sang REELLEMENT un breuvage.  (Jean 6 : 54, 55)

Ce discours anthropophagique du Christ avait déjà choqué ses contemporains. Comment ? Manger de la chair et boire du sang humain ! Une monstruosité formellement interdite dans le judaïsme. Les chrétiens ne furent-ils pas, eux-mêmes, accusés de sacrifier des humains et d’en boire le sang ?

Le terme boire signifiant absorber ; la transfusion est une forme de nourriture par voie intraveineuse tout comme c’est le cas pour le glucose, par exemple. L’organisme ne reconnaît d’ailleurs pas le sang transfusé comme sien et fait toujours un rejet de celui-ci, (plus ou moins entravé par la technique médicale, ce qui se remarque particulièrement lors de transplants d’organes) puis cherche à l’éliminer et le phagocyter (le manger) comme tout corps étranger. La question, donc, que pose cette technique sur le plan métaphysique est la suivante :

La personnalité d’un individu peut-elle être modifiée par un sang étranger, un organe greffé, un vaccin qui ne passent pas par les barrières naturelles de sélection et de protection ?

Les travaux sur la génétique apporteront, probablement, une réponse sur ce sujet qui risque fort d’être positive. Car n’est-ce pas un des buts avoués de cette technique que de modifier médicalement des sujets biologiquement ou socialement inadaptés. Combien de transfusés auront peut-être été programmés génétiquement à des comportements non voulus, comme d’autres ont été programmés au S.I.D.A. ou aux hépatites ?

En même temps que se développaient ces techniques sanguines, se dressait un discours religieux sectaire (traduisez minoritaire) sur la dimension spirituelle de l’utilisation du sang. L’interdit biblique concernait-il quelques molécules assemblées entre elles et qui, selon les lois du hasard, ont formé un substrat appelé sang ou bien celui-ci est-il porteur d’autre chose qu’un assemblage, anonyme, de matière ? Le sang n’est-il que de la poussière destinée à retourner à la poussière ?

L’approche scientifique, se voulant totalement indépendante d’un regard métaphysique ou spirituel, a logiquement suivi son œuvre dans son domaine de prédilection : la matière. L’application de ses techniques a fait preuve de son efficacité et de son humanisme[5] en conservant vivants ceux qui, sans cette science, seraient aujourd’hui décédés et du même coup a qualifié cette démarche de moralement bonne.

Cependant, d’autres techniques ont aussi fait preuve de leur efficacité. Le nucléaire n’est-il pas un bienfait, même s’il sert à faire des bombinettes apocalyptiques et tchernobilesques et dont on ne sait toujours pas comment se débarrasser des déchets sinon en les plaçant dans les corbeilles de mariage des générations futures ?

L’automobile, l’avion, les industries qui bouffent notre oxygène, à la vitesse grand V, trouent la couche d’ozone et produisent l’effet de serre qui noiera bientôt de nombreux continents ne sont-ils pas aussi des bienfaits modernes ? Et ces exemples ne sont pas limitatifs, bien sûr. C’est pourquoi certains écolos spiritualistes, comme les Témoins de Jéhovah, déjà cités, et d’autres sectes, sont considérés comme des monstres parce que refusant les transfusions (comme les premiers chrétiens sacrifiant leurs enfants pour en boire le sang, peut-être ?). Aussi quelles que soient les maladresses ou les contradictions de leurs démarches, ils ont osé reposer la question : L’interdit du sang est-il purement mécanique, biochimique ou métaphysique ? La considération du dernier facteur comme négligeable, non vérifiable et supposé inexistant, a donné force aux deux premiers aspects. La non visibilité des conséquences du dernier facteur ne se mesurera d’ailleurs, physiquement, que sur plusieurs générations et nous n’avons pas suffisamment de générations de recul, ni de statistiques honnêtes pour en juger :

Moi, l’Eternel ton DIEU, je suis un DIEU jaloux qui poursuit le crime des pères sur les enfants jusqu’à la 3° et la 4° génération de ceux qui me désobéissent, (Cette malédiction porte aujourd’hui le nom d’hérédité) mais qui bénit jusqu’en 1000 générations ceux qui m’obéissent .     (Exode 20 : 5, 6)

Reste à savoir en quoi consiste cette obéissance, bien entendu. Une attention redoublée est nécessaire car qui peut affirmer que dans un siècle ou deux (ou nettement moins), la décision d’utiliser le sang à des fins interdites ne portera pas des conséquences dont les générations futures feront, de façon peut-être irréversible, les frais ?

Rendez-vous donc à ce moment de l’histoire qui aura prouvé, une fois de plus, que la sagesse humaine n’est souvent que folie déguisée!



[1] Cf. Genèse 7 : 11.

[2] Toujours du bon coté, dit le chanteur.

[3] Cette formulation est très spéciale. Elle laisse entendre la possibilité de manger  l’animal encore en vie ; comme ces singes, en Orient, dont la cervelle est mangée l’animal vivant ou bien les huîtres chez nous qui sont mangées vivantes, elles aussi.

[4] Il ne manquera pas d’être remarqué, qu’actuellement, les carnassiers sont physiologiquement équipés pour manger de la viande et certains exclusivement. Pas de réponse valable à apporter à cet argument sinon que les hommes se livraient peut être, déjà, à des manipulations génétiques. Va savoir…

[5] En effet combien ont dû, et doivent encore, leur survie à des opérations chirurgicales, démystifiant les superstitions religieuses, pensent la majeure partie de nos contemporains; ce qui est vrai en partie, mais en partie seulement.

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L
Oh, et j'allais oublié: n'oublie pas que ce n'est qu'un commentaire, donc une suggestion; rien et personne ne t'oblige à changer ou faire quoique ce soit. Si effectivement il y a une personne qui le fait n'oublie pas de réfléchir car tu peux choisir, d'accepter ou non. Et pardon pour l'impolitesse. Je trouvais que cela allait mieux avec les phrases. Alors, au revoir?
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L
Merci pour cet article Janic; même si je ne sais pas vraiment si tu t'appelle ainsi. Je voudrais savoir si tu as lu tous les documents déjà présents sur ses sujets. Et aussi si tu pourrais me répondre rapidement?<br /> Au revoir?
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L
<br /> Voilà un article qui gagnerait à être adapté au média sur lequel il est diffusé : au-delà d'un écran (deux, maximum), la lecture sur l'ordi est fatigante. Pourquoi ne pas réécrire ces textes,<br /> manifestement écrits pour le papier (cf. le mot "ouvrage" au début de l'article), en les SYN-THE-TI-SANT.<br /> Celui sur le bio trop cher, en revanche, me semble au bon format...<br /> <br /> <br />
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