quelques anecdotes

Publié le par janic

MALADIE OU SANTE, A VOUS DE CHOISIR !

Anecdotes

CONJONCTIVITE

Nul n’est prophète en son pays dit le dicton.

D’une façon assez bizarre, plus les personnes sont proches de vous et moins elles acceptent votre changement, ressenti comme une trahison.

J’ai presque toujours connu ma mère avec de la conjonctivite et plus les années passaient, plus celle ci la faisait souffrir. Maintes fois il lui fut proposé d’essayer nos trucs à nous, mais rien n’y faisait. Un jour cependant, je la voie arriver comme d’habitude avec ses lunettes noires et souffrant visiblement plus que d’habitude, ses collyres et autres traitements se révélant inefficaces. Je réitère mon offre d’essayer nos trucs et oh surprise elle y consent : « Je souffre tellement que je ferais n’importe quoi ! »

« Okay, alors citron dans chaque œil et cataplasme d’argile sur les paupières et direction dodo. »

Le lendemain matin : miracle, plus de douleurs, yeux désenflammés et décongestionnés. Donc rebelote : citron, argile et deux jours après tout était fini. Conclusion de ma chère maman : « Ah si j’avais su j’aurai commencé plus tôt. » Depuis dès les signes avant coureurs : citron, argile et dès lors elle ignora ce que c’était que la conjonctivite. Que d’années de souffrances auraient pu être évitées

 

FRILOSITE

Cette fois ci il s’agissait d’une dame âgée d’environ 70 ans. La première fois que je la vis elle était accompagnée de sa sœur cadette qui nous avais fait nous rencontrer. Le problème de cette dame était une frilosité poussée à l’extrême. Même en été elle sortait avec un manteau, la tête couverte. Après discussion, je conseille un changement d’alimentation, bien sur, et l’utilisation de bains de siège froids, très froids. Technique impensable pour une personne pour laquelle le seul mot froid provoquait des frissons.

Quelques mois plus tard, nous nous rencontrâmes de nouveau ; elle était transformée : en chemisier et nue tête, une véritable résurrection. A ses dires elle pratiquait 5 à 6 bains de sièges froids par jour en y ajoutant de la glace. Bien des gens sourient ou se moquent ouvertement « des fesses que l’on met dans la bassine » refusant de se laisser aller à faire quelque chose d’aussi ridicule. Et pourtant qui est ridicule ? Celui qui souffre ou celui qui ne souffre plus ?

SAIGNEMENTS

Cette autre fois, il s’agissait d’une femme d’environ 40 ans qui avait des pertes de sang vaginales depuis ses premières menstruations et qui, depuis, était sous traitement hormonal. Bien sur je lui conseillais une modification radicale de son mode alimentaire ainsi que des injections d’eau argileuse. Selon ses dires ses saignements cessèrent quasi immédiatement ce qui l’enthousiasma tellement qu’elle décida de cesser ses hormones. Selon moi elle avait tort de cesser brutalement celles ci, mais un conseil n’est pas une prescription et elle n’en tint aucun compte. Heureusement pour elle tout se passa très bien et elle n’eut plus de saignements, cessa définitivement ses hormones et même l’eau argileuse et son  cycle est redevenu normal. C’est un des rares cas que je rencontrais d’action aussi rapide et à long terme.

C’est ici que l’on voit la différence fondamentale entre ce qu’on peut lire dans un bouquin et ce que l’on rencontre sur le terrain ; dans la vraie vie.

 

SEL

Parmi mes rencontres il en est une qui mérite d’être relatée car elle est aussi le fruit du « hasard ?! »

Un monsieur,que j’ai rencontré, était au régime sans sel à cause de son cœur. Un jour il se rend avec un ami dans un restaurant asiatique ; commande un plat exotique et malheureusement celui-ci se trouve être particulièrement salé. Ne voulant pas heurter la personne qui l’avait invité, il consomme de ce plat en se disant qu’après celui-ci il prendrait une de ses pilules. Le repas se passe sans problème et surtout sans alerte cardiaque ; fort étonné il met cela sur le compte d’une circonstance exceptionnelle autant que d’une ambiance particulière. Intrigué malgré tout il se rend de nouveau dans ce restaurant recommande le même plat et, oh surprise, toujours pas d’alerte cardiaque. Comme cela faisait des années qu’il ne consommait plus de sel, il en conclu que le sel ne lui joue plus ses tours habituels. Il décide donc de resaler ses plats, mais dès le premier accélération du rythme cardiaque jugulé par ses pilules. Surpris il en conclu que ce n’est pas le sel qui est en cause mais que cela vient probablement d’un aliment qui annule les effets du sel. Il retourne donc au restaurant, explique son cas au patron qui le dirige vers le cuisinier. Celui ci lui explique avec quels ingrédients il prépare son plat ; or ceux-ci sont aussi consommés par notre homme. Mystère ! Mais peut-être est-ce l’origine des produits qui en est la cause ? Or le cuisinier se fournit au marché voisin comme notre « patient » le mystère semble planer encore jusqu’au moment où le cuisinier se souvient qu’il se fournit en sel au magasin de diététique parce qu’il le trouve meilleur. Notre homme se rend donc dans ce magasin achète du sel marin, non raffiné comme il le lit sur l’emballage, et de retour chez lui prépare sa tambouille avec ce sel et à la consommation de celui-ci,Oh surprise de nouveau, son cœur ne s’emballe pas. C’était bien le sel qui était en cause. Depuis il remange salé, modérément,sans plus avoir d’alertes cardiaques.

Cet exemple pour montrer qu’un seul aliment selon sa provenance, sa préparation, peut se révéler favorable ou défavorable à la santé.

 

MAITRE NAGEUR

Un jour se présente au magasin un jeune homme faisant de la compétition en natation. Il se faisait de l’argent de poche en travaillant comme maître nageur dans une piscine voisine(c’est d’ailleurs un de ses collègues maître nageur aussi qui l’avait amené chez nous). La raison de sa venue c’est qu’il était couvert de gros boutons, sur le dos principalement, et que cela le gênait considérablement dans son travail. Après discussion et comme d’habitude conseils pour modifier son mode alimentaire (régime végétarien strict pour détoxiquer son organisme) accompagné de bains de sièges froids (ce qui était un comble pour quelqu’un constamment dans l’eau). Après qu’on lui ait expliqué le pourquoi et le comment de ce qu’on lui suggérait , il émit son inquiétude sur le risque qu’il courrait de voir ses capacités physiques diminuer et entre les deux il préférait les boutons. Après qu’on l’ait rassuré (il faut dire que son collègue maître nageur ne semblait pas être en diminution de forme), il s’y mit donc et non seulement (quelques mois plus tard) ses boutons avaient disparus mais ses performances aquatiques ne s’en étaient pas ressenties. Il avait non seulement maintenu son niveau mais en plus il parvenait à obtenir des résultats honorables sur des distances plus longues (le 400 m). Quelques temps plus tard il fut incorporé au bataillon de Joinville qui réunissait les futurs champions sportifs  Là aussi par de discours théoriques mais des faits dans le vécu.

 

JAMBE PLUS COURTE

Cette fois ci je rencontrais un homme charbonnier de sa profession qui me raconta son histoire. Il était né et avait grandi avec une jambe plus courte que l’autre. Ayant rencontré le chef de file d’un mouvement végétarien celui ci lui conseilla une réforme alimentaire ainsi que l’application de cataplasmes d’argile sur sa hanche. Environ une année plus tard sa jambe avait rallongé, selon ses dires , et depuis il ne portait plus de semelle de compensation et il termina ou commença son discours par ces paroles : -« Je n’en parle à personne car les gens ne me croient pas quand je leurs dit, il n’y a que mon épouse et ma famille proche qui le croient car elles l’ont vu de leurs yeux »

Cela rappelle Thomas, le disciple du Christ Jésus, qui ne voulait croire à la résurrection de son maître que s’il pouvait mettre les doigts dans les plaies. Eh oui nous vivons une époque où le rationnel est roi !

 

MAUX DE TETE

Une collègue de travail avait des maux de tête constants (je n’ai jamais rencontré quelqu’un consommant autant de cachets d’aspirine). Après discussion, je lui suggérais que cela pouvait venir de sa consommation excessive de café ; ce qui me valu de me faire envoyer sur les roses (surtout les épines). Les circonstances voulurent que je quittais cette entreprise et y revint  4 où 5 ans plus tard. Et, oh surprise, cette dame n’avait plus de maux de tête et elle de me confier qu’elle avait acheté le livre de Rika Zaraï « Ma médecine naturelle » qui donnait le même conseil que moi. Elle avait donc abandonné totalement le café et depuis plus de maux de tête.

Ici encore que d’années de souffrances, d’humeur massacrante, de problèmes familiaux ou de voisinage peut-être pour quelque chose d’aussi simple, d’aussi élémentaire, mais TROP SIMPLE peut-être !

 

VESICULE

Un collègue arrive le matin au travail avec une sale tronche : teint cireux, yeux jaunes. IL sortait de chez le médecin qui diagnostiquant un problème hépatique lui recommandait de consulter un spécialiste. J’attendais donc la question rituelle qui ne tarda pas : « Qu’est-ce que je dois faire ? » qui fut suivie de la réponse toute aussi rituelle : « Je n’en sais rien je ne suis pas médecin » (Avec le recul ces préliminaires me font toujours sourire) « Oui mais toi si ça t’arrivait qu’est-ce que tu ferais ? » Et suite du rituel : «  Ah bah si ça m’arrivait, je modifierais mon système alimentaire, mais c’est déjà fait » «  Ah, fait pas chier, qu’est-ce que tu ferais » Comme s’il n’y avait pas de relation de cause à effet « Bon, en dehors de ça, moi je ferai… » Et 2 ou 3  jours plus tard, notre gaillard était frais comme une rose : œil clair, teint rosé, la pêche quoi ! Mais entre temps il était aller voir le spécialiste qui lui avait recommandé l’ablation de la vésicule et rendez-vous était pris pour cette opération. Un peu inquiet et surtout se sentant mieux ; il s’enquiert de mon avis qui est que : « Si tu as une vésicule c’est qu’elle doit te servir à quelque chose et que la retirer ça va te faire un manque quelque part (C’est comme retirer une roue à sa voiture sous prétexte qu’elle est crevée, mais sans la remplacer), mais c’est TA vésicule, tu en fait ce que tu veux. »

Décision difficile à prendre mais finalement il décide de la faire retirer et de fait après l’opération il va toujours aussi bien : « Tu vois, me dit-il, c’était bien la vésicule » « Tout doux mon garçon attend encore un peu et on en reparlera » Le temps passe et un beau matin notre gaillard arrive au travail : Œil jaune, teint cireux. Requestion rituelle « Mais qu’est-ce que j’ai » Entrainant sa réponse inévitable « C’est ta vésicule » «  Mais je n’en ai plus » « Alors ton spécialiste s’est planté et c’est toi qui l’as dans l’os » Il ne lui reste plus, jusqu’à la fin de ses jours, qu’à rouler sur trois roues et c’est pas facile !

 

CANCER

J’avais un autre collègue, un peu bourru, dont le leitmotiv était la retraite et il n’en était pas loin d’ailleurs. Il ne pensait qu’à ce qu’il pourrait faire quand enfin il y serait.

Puis un jour, absence au travail et la nouvelle tombe : cancer avancé ; donc hospitalisation et traitement. J’ai en horreur les hôpitaux et ne m’y rend que contraint et forcé, je n’y suis donc point allé mais j’avais régulièrement( par l’intermédiaire de mes collègues) des nouvelles peu réjouissantes, bien sur, sur son état  qui allait en s’aggravant. Puis un jour je leur annonce : « Il va s’en sortir » Stupéfaction, indignation, colère : « On ne joue pas avec ça, c’est dégueulasse de dire ça, etc… » « Vous verrez bien »

Effectivement quelques temps plus tard, notre bonhomme sort de l’hôpital à la surprise générale,avec une forme éblouissante, plein de nouveaux projets pour cette retraite dont il pourra enfin profiter après ce qui vient de lui arriver. Lors d’une visite qu’il vient nous rendre au travail, j’échange quelques paroles avec lui,quelques questions sur le mode de vie qu’il entend adopter et au vu de ses réponses j’annonce à mes collègues : « Il va bientôt mourir3 De nouveau tollés de protestations, d’indignation, de colère : » On ne joue pas avec ça, c’est dégueulasse de dire ça, etc. » Et effectivement, quelques temps plus tard, rechute et décès consécutif.

J’ignorais quel type de cancer il avait, j’ignorais quel traitement était le sien (quand bien même je l’aurais su cela n’aurais présenté aucune importance) je savais le peu d’espoir qu’avaient les médecins sur son sort. Comment ai-je su qu’il s’en sortirait et aussi comment il rechuterait ? Annoncer une rechute n’est pas sorcier ; tous les médecins savent qu’après une rémission (c’est ainsi que l’on appelle une guérison illusoire) une rechute est souvent fréquente et quelques fois fatale, mais comment savoir qu’il y aurait rémission quand tout indiquait le contraire ? C’était plus difficile. De la même façon j’aurais pu annoncer une rémission totale s’il avait eut pour projet de modifier son mode de vie ce que nous verrons en abordant cette maladie. Il ne s’agit pas de magie ou de divination, mais c’est le résultat de l’observation, de l’écoute, du bon sens et de quelques lectures, malheureusement, non officielles.

 

CANCER

J’ai rencontré une dame, probablement au dessous du seuil de pauvreté comme l’on dit aujourd’hui, qui, trouvant une oreille disposée à l’écouter, s’est épanchée sur son triste sort et plus particulièrement celui de son mari. En effet celui-ci était atteint d’un cancer en phase finale et le médecin lui avait recommandé d’adoucir ses derniers instants en satisfaisant ses menus plaisirs. Et celle-ci de me dire : « Tenez, par exemple, il me réclame du poisson et ça coûte cher et lorsque je lui en achète, il refuse d’en manger. » Intrigué, je lui posais la question : « Est-ce qu’il mange la laitance de ces poissons ? » « Ah oui, il ne mange même que cela, mais comment le savez-vous ? » Toujours intrigué je lui posais une autre question : « Aime-t-il le raisin ? » De nouveau stupéfaction de la dame : « En effet il en raffole, mais comment savez-vous cela ? » Et je lui expliquai pourquoi. Un médecin français le Dr Solomidès traitait ses malades atteint du cancer par des produits à base de laitance de poisson ce qui lui valu d’être persécuté par ceux qui n’aiment pas qu’on soigne hors des sentiers battus et un autre médecin, américain elle, le Dr Johanna Brandt traitait ses malades cancéreux avec du raisin et des jus de raisin. C’est le premier et seul cas que j’ai rencontré d’un malade poussé par un instinct de survie lui indiquant ce qui lui était nécessaire pour sauver sa vie. J’en était estomaqué. Il avait, sans le savoir, confirmé ce que j’avais lu sur des travaux concernant des produits agissant contre cette maladie. Des travaux non officiels et qui, malheureusement, ne le seront peut-être jamais.

MEDECIN

Il y a 25 ans de cela (j’étais beaucoup plus tout feu, toutes flammes, qu’aujourd’hui car l’âge donne la sagesse ou use les angles vifs) je rencontrait, chez ses parents une jeune femme ne partageant ni mes opinions, ni celle des ses parents sur la santé et l’importance d’une bonne hygiène de vie. On se serait cru à un match de ping pong : coup droit, revers, smash. Exité par la discussion et sous le regard amusé de ses parents, je lachai le paquet, la grosse cavalerie ; tout y passait et surtout les critiques au sujet de la médecine ,mon sujet favori (J’appris un peu plus tard  qu’elle suivait ses études de médecine et était sur le point de passer son doctorat) Son visage passait par diverses expressions : septique,coléreux, étonné, agacé, agressif (je n’ai pas vu le mien !) Au bout d’une heure voire plus, elle mis fin à la conversation par un : « Vous croyez détenir la vérité » (ou quelque chose de ce genre) Ce à quoi je répondit : « Non, pas la vérité : l’expérience vécue » J’avais bien senti au cours de ce pugilat verbal qu’elle devait avoir un rapport avec le corps médical ; peut-être était-elle une infirmière ?  Nous en sommes restés là.

Quinze jours plus tard, même scénario. De nouveau chez ses parents en leur présence et rebelote, nous voilà repartis pour un tour. Mais plus méfiant que la première fois (le corps médical n’aime pas qu’on titille sa profession), j’avançais avec plus de prudence et de doigté, mais mes coups semblaient faire mouche. A la fin de notre passe d’armes, c’est là qu’elle m’informa qu’elle suivait ses études de médecin et qu’elle était sur le point de passer son diplôme de médecin. Elle termina donc notre conversation en me posant un défit : « Vous qui vous croyez si malin, si vous résolvez un problème, je suis disposée à reconsidérer ma position. » Et de m’expliquer qu’elle avait une cystite récidivante, qu’elle prenait des médicaments sans danger mais peu efficaces mais refusait d’en prendre d’autres efficaces mais plus dangereux. « Vous me demandez de pratiquer l’exercice illégal de la médecine, vous savez que c’est interdit ! » « Non, je vous donne ma parole que cela restera entre nous » (une nouvelle fois ce ne sont pas les paroles exactes, bien sur, mais dans leur essence c’est à peu près cela)De retour à la maison je cherchais dans mes bouquins et lui fit part de mes recherches :De la fleur de bruyère, un litre par jour à prendre  pendant 8 jours.

Quinze jours plus tard nouvelle rencontre. La tigresse s’était transformée en chatte ronronnante (jolie l’image,non ?) et elle de m’expliquer qu’elle déteste les tisanes et qu’elle n’a pas endurer plus d’une journée la prise de cette infâme bouillon. « Et alors ? » « Alors depuis plus rien et ça fait 15 jours et ce n’est pas revenu » « Ne criez pas victoire trop tôt » En fait si, les mois ont passés et la cystite n’est pas réapparue parce qu’elle était accompagnée d’une réforme alimentaire.

Mais attendez, ça ne s’arrête pas là. Elle avait , momentanément arrêté sa médecine parce qu’elle avait accouché d’une petite fille et aussi pour s’occuper d’elle. Cependant ce bébé posait des problèmes : il boudait la nourriture, avait le sommeil agité et plein de boutons de peau (signe certain d’intoxication). Première réaction : « Que lui donnez-vous à manger ? » «  Alors là non,pas question, je lui donne ce qu’il y a de meilleur ! » « Ah bon ? Alors ce ne doit pas être fameux, puis-je voir ce que vous lui donnez. » Elle me montre la boite de lait. De quoi faire courir un steeple-chase à un poulain encore dans le ventre de sa mère. «  C’est bien ça, vous surchargez votre enfant ; abandonnez ce produit. » «  Ah non, je veux bien servir de cobaye, mais pas mon bébé » «  Pas du tout, madame, la nature ne brusque pas les choses. Laissez votre enfant faire son choix au lieu de lui imposer quelque chose qui ne lui convient probablement pas. Proposez-lui un biberon avec cette farine biologique et semi complète et alternez avec votre produit habituel. » Retour 15 jours plus tard. Bébé épanoui, plus de boutons, sommeil complet et réparateur, appétit retrouvé. » Alors madame qu’est-ce qui s’est passé ? » « Eh bien lorsque je lui ai présenté son biberon habituel il l’a boudé comme d’habitude alors je lui en ai fait un autre avec votre farine et il l’a avalé goulûment. Biberon suivant avec l’ancien produit refus, présentation du nouveau de nouveau elle l’a avalé d’un trait. Depuis je ne lui donne plus que celui-ci et il les avales tous : elle dort bien ,ne pleure pas,n’a plus de bouton et… n’est plus constipée. » Constipée ! Incroyable un futur médecin qui ne tient pas compte des éliminations, le monde inversé.

La leçon c’est que cette dame après ces deux expériences se posait des questions et se demandait si elle devait poursuivre ses études. Heureusement elle a persévéré et depuis exerce cette belle profession mais ,je crois, avec un regard différent. Ses paroles de conclusion furent : « Si nous nous étions rencontrés avant, je n’aurais pas voulu vous écouter et si nous nous étions rencontrés après je n’aurais pas voulu vous écouter non plus. »Etait-ce le hasard si ce fut à ce moment précis de sa vie ?

 

CONVULTIONS

Un autre exemple de anti hasard se produisit lorsque je retournait dans l’entreprise où cette dame avait des maux de tête liés au café. Les premières paroles de mes anciens collègues furent : Tiens Janichon, tu vas être content il y a un gars comme toi ici, vous allez vous entendre. » Nous faisons connaissance et il m’explique son parcours du combattant.

Sa petite fille était née avec le cordon autour du cou qui entraîna une asphyxie qui dura plusieurs minutes pouvant entraîner des séquelles. Les médecins lui affirmèrent que non, mais l’enfant grandissant manifestait un retard manifeste. Lorsque nous nous sommes rencontrés l’enfant avait 7 ans je crois, elle ne parlait pas, ne marchait pas et faisait régulièrement des convulsions depuis sa petite enfance. Elle était, évidemment, sous traitement médical et ses parents désespéraient qu’elle aille mieux un jour. Elle avait vu à peu près tout ce qui peut se voir comme systèmes officiels ou parallèles. Une musico thérapeute, devant le peu de réactions de l’enfant, avait dit aux parents qu’ils ne pouvaient compter sur une amélioration tant qu’elle serait sous drogues. Cruel dilemme pour ceux-ci. Ou bien drogues et pas de progrès ou alors pas de drogues et convulsions. En quelque sorte la potence ou la guillotine. C’est la première et la dernière fois ou je m’impliquait aussi profondément dans la détresse de quelqu’un. Que les adultes fassent des conneries et en payent les frais c’est leur responsabilité ; mais cet enfant n’était pour rien dans ce qui lui arrivait. Donc le souci primordial des parents ( du père surtout puisque je n’avais de contact qu’avec lui) était ces convulsions. Je conseillait donc une modification du mode alimentaire (primordial dans tous les  cas de figure) avec utilisation des moyens hydrothérapiques et quelques autres bricoles.

Tout effet a une cause, c’est ce que j’expliquais au père et lui conseillais d’observer attentivement toutes les circonstances entourant les  convulsions et de recenser les répétitions pour cerner le problème. Mon sentiment était qu’il s’agissait d’une accumulation d’électricité statique permanente à laquelle l’enfant pouvait être particulièrement sensible( selon les travaux du Dr Maschi de Nice rayé de l’ordre des médecins pour non conformité à la norme). Plusieurs mois passèrent ; l’enfant progressait rapidement, selon son kiné, le médecin lui même s’étonnait des progrès qu’elle faisait. En ces quelques mois elle commençait à parler et à marcher entre des barres ; mais les convulsions étaient toujours présentes Le hasard ? Les bons soins du médecin ou du kiné ?Ca devait arriver à ce moment là ? Eh, Eh !...

Un matin le père arrive au bureau tout excité : « Ca y est, j’ai trouvé. J’avais remarqué qu’elle faisait surtout ses convulsions lorsque nous allions en voiture chez nos parents et j’attribuais cela à l’émotion. Puis je me suis souvenu de ce que tu m’avais dit et cette fois ci nous avons coupé le voyage en deux : Arrêt pipi, retirer les chaussures, marcher pieds nus sur l’herbe une dizaine de minutes, remonter en voiture, arrivée chez nos parents et surprise pas de crise . Au retour même chose et pas de crise. Depuis plus de convulsions ; c’est trop beau ! » Le temps a passé, l’enfant a cessé de faire des convulsions, que je sache, même si les parents gardent les médicaments au cas où A ce sujet les parents devant l’amélioration de leur enfant avaient diminué progressivement les doses. Le père s’en ouvrit au médecin qui fut d’abord outré et ensuite reconnu devant la femme ébahie de mon collègue qu’effectivement personne ne connaissait les effets des médicaments cumulatifs des médicaments. En clair on joue avec le feu sans savoir si cela va provoquer un sinistre.

L’enfant, donc,progressait à la vitesse grand V. Quand j’ai quitté cette entreprise, au bout d’un an, elle commençait à aller à l’école, mais malheureusement le calvaire de l’enfant et des parents n’est pas à son terme. Le temps de la « remise à niveau » a duré neuf mois. Une des paroles que j’ai retenue de ce père en détresse fut : « Je me demandais ce que je venais faire dans cette entreprise, maintenant je sais. » Moi aussi.

LEUCEMIE

A une époque de ma vie j’ai vendu, en porte à porte, des revues et ouvrages sur la santé. Un jour je frappe à une porte : «  Bonjour monsieur, je viens vous présenter ce qui touche à la santé » Que n’avais-je pas dit là ? Heureusement qu’il n’avait pas un fusil autrement je serai mort aujourd’hui. « Fichez-moi le camp, arrêtez de nous persécuter,vous ne nous avez pas fait assez de mal en tuant notre fille,du balai ou je vous casse la figure. » (là aussi ce ne sont pas les mots exact mais leur essence). J’ai immédiatement compris qu’il y avait confusion sur la personne et qu’il me prenait pour quelqu’un des services de santé. « Arrêtez monsieur je ne fait pas partie des services de santé, je présente des ouvrages sur la santé par les plantes et les moyens naturels. » Le monsieur se radoucit en s’excusant de la confusion et il consentit, à ma demande, à m’expliquer ce qui avait provoqué sa colère.

Voici en deux mots et demi son histoire.

Sa petite fille était atteinte d’un leucémie. Après maints traitements elle leur fut rendue afin de passer ses derniers instants au sein de sa famille ; c’est dire la gravité de son état. Comme tous les parents ceux-ci ne se résolurent pas à accepter l’inéluctable et battirent du tambour pour éviter cette issue fatale. On leur donna le nom d’une naturopathe( vous savez les charlatans !) qui vu l’état de l’enfant ne promis pas de résultat mais seulement de faire de son mieux. Et contre toute attente, la santé de l’enfant s’améliora doucement ; mais l’histoire ne s’arrête pas là. Les services sociaux vinrent visiter la famille pour s’enquérir de la santé de l’enfant (ou pour présenter leurs condoléances ?). Constatant l’amélioration de son état, ils voulurent recommencer le traitement ;les parents durent laisser leur enfant à ceux qui précédemment s’en étaient débarrassés. Retraitement, rechute, reretour vers le foyer familial. Retour vers la naturopathe qui réitère ses réserves : Réamélioration de l’état de l’enfant. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais il est des coupes qu’il faut boire jusqu’à la lie. De nouveau revisite des services sociaux qui constatant l’amélioration de l’enfant reprirent leurs œuvres là où ils les avaient interrompues malgré les protestations des parents. L’enfant n’a pas pu supporter cette troisième agression et en est morte.

. Pour ceux qui n’ont jamais connu ce genre de situation (et c’est tant mieux pour eux, je ne leur souhaite pas) voici comment cela se passe. VOS enfants ne vous appartiennent pas, ils appartiennent à la société. Votre rôle consiste à payer leur nourriture, à payer leurs vêtements, à payer leur scolarité, à payer leurs soins médicaux, enfin tout ce qui peut se payer ; pour le reste vous n’avez pas voix au chapitre. Les enseignants DECIDENT de l’avenir de votre enfant, les médecins DECIDENT de la santé de celui-ci et gare si vous ne vous conformez pas à leurs souhaits (ou leurs ordres). D’un coté c’est bien et rassurant pour ceux qui marchent avec les systèmes mais attention à vous si vous vous en écartez. Certes il y a quelques fois des abus des parents envers leurs enfants et le système policier cherche à protéger l’enfant, mais d’un autre coté si vous ne marchez pas avec le système vous êtes catalogué comme de mauvais parents, des parents indignes, tellement indignes qu’ils vous prennent VOTRE enfants et vont jusqu’à vous mettre en prison.

Comment les parents auraient-ils pu dire à ces officiels qu’en désespoir de cause, ils avaient eut recours à une «  charlatan » et qu’avec elle ça avait marché et que c’était grâce à elle que l’enfant allait mieux. Cela n’aurait rien changé ; leur enfant leur aurait été enlevé par une assistante sociale entourée de deux policiers et ils auraient risqué de ne plus revoir leur enfant sans compter les ennuis causés à l’illégale qui s’était occupée de celle-ci.

 

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